

Suite à des signalements transmis à l’ARS Nouvelle-Aquitaine concernant des personnes ayant présenté des symptômes grippaux et ayant fréquenté certaines plages de la Côte basque, le laboratoire IFREMER Arcachon-Anglet, avec l’appui de la Communauté d’agglomération Pays basque, a procédé à des prélèvements les 2 et 9 août à Saint-Jean de Luz (sites de Lafitenia Large, Erromardie), Bidart (Parlementia) et Hendaye. L’objectif était d’évaluer la concentration de la microalgue tropicale Ostreopsis, susceptible de produire des toxines pouvant présenter des risques pour la santé.
Résultats des analyses d’eau
Les premiers résultats de ces analyses indiquent que la présence de l’Ostreopsis dans l’eau est encore importante même si une baisse est observée ans les eaux de baignade d’Erromardie. L’analyse complète des échantillons collectés le 2 août montre également une forte diminution des abondances d’Ostreopsis vers le large.
Les résultats des prélèvements transmis le 12 août sont les suivants

Le 16 août, de nouveaux prélèvements seront effectués par le laboratoire IFREMER Arcachon-Anglet afin :
- de tenter d'identifier l'espèce incriminée (Ostreopsis siamensis et/ou Ostreopsis ovata)
- d’évaluer une nouvelle fois l'abondance d'Ostreopsis. dans les eaux de baignades
Résultats du dispositif de surveillance sanitaire
Outre la surveillance de l’eau, il avait été demandé aux opérateurs de santé (services d’urgence, médecins généraliste, SOS médecin, pharmaciens...) de remonter à l’ARS tous les signalements de patients reçus qui présenteraient les symptômes suivants : toux, rhinite, douleurs ORL, courbatures, fièvre, irritations cutanées, diarrhée. Pour ce faire, l’ARS Nouvelle-Aquitaine a réalisé une fiche de signalement en collaboration avec Santé Publique France et le Centre anti-poisons du CHU de Bordeaux.
A ce jour, 60 cas dont 53 sont symptomatiques ont été identifiés. Parmi eux, on ne déplore aucun cas grave.
Par ailleurs, l’ARS a échangé sur cette situation avec le département limitrophe des Landes et le gouvernement basque autonome. A ce stade, aucun signalement de cas grave n’a été remonté de ces zones géographiques.