Prévenir les accidents vasculaires cérébraux (AVC)

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En Nouvelle-Aquitaine, les AVC touchent 2 personnes par heure. La prévention contre ces « attaques » est efficace, mais il faut aussi savoir reconnaître les signes d’un AVC pour agir vite et éviter les séquelles.

Un accident vasculaire cérébral, également appelé « attaque », survient lorsque la circulation sanguine dans ou vers le cerveau est interrompue, soit par un vaisseau sanguin bouché (AVC ischémique), soit par déchirure d’un vaisseau sanguin provoquant une hémorragie dans le cerveau (AVC hémorragique).

En conséquence, les cellules du cerveau ne reçoivent plus l’oxygène et les nutriments dont elles ont besoin pour fonctionner normalement. Certaines sont endommagées, d’autres meurent.

L’hypertension artérielle est le principal facteur de risque, mais parfois il n’est pas possible de savoir ce qui a causé l’AVC.

  • les AVC ischémiques ou infarctus cérébraux représentent 80% des AVC
  • les AVC hémorragiques représentent (20% des AVC) 

Selon le type d’AVC (et notamment les AVC ischémiques), des traitements efficaces existent, mais ils ne peuvent être administrés que dans les 4h30 qui suivent le début de l’AVC. En effet, un diagnostic et une prise en charge précoces permettent de réduire de 30% la mortalité ainsi que le risque et la gravité des séquelles.

Il faut donc agir vite, chaque minute compte !

Il faut donc agir vite, chaque minute compte !

Une priorité, connaître les symptômes qui doivent alerter :

  • faiblesse d’un côté du corps,
  • paralysie du bras, du visage,
    qui peuvent être accompagnés de troubles de l’équilibre, de la vision ou de maux de tête.
    Si l’un de ces symptômes est constaté, et même s’il disparaît après quelques minutes, il peut s’agir d’un AVC.
  • difficulté à parler,

Un réflexe : appeler le 15 car chaque minute compte

À chaque minute qui s’écoule avant le traitement, le patient victime d’un AVC perd en moyenne 1,9 million de cellules cérébrales. Le risque de dégradation irréversible ou de décès augmente donc à chaque minute. Pour améliorer la prise en charge en urgence des patients, des services spécialisés pluridisciplinaires sont mis en place en France, les unités neuro-vasculaires (UNV).

Pour les AVC, la bonne nouvelle est que la prévention est efficace !

Elle peut corriger les principaux facteurs de risque, qui sont d'ailleurs communs à l'ensemble des maladies cardiovasculaires : l'hypertension artérielle, l'arythmie cardiaque, l'hypercholestérolémie, le diabète, le tabagisme, l'obésité et l'alcoolisme chronique.

Trois comportements simples à adopter pour éviter les AVC :

  • Pratiquer une activité physique régulière,
  • Adopter une alimentation équilibrée et pauvre en sel,
  • En cas de traitement contre l'hypertension ou pour stabiliser le rythme cardiaque, bien respecter les prescriptions.