Il est possible de limiter la production de déchets verts en ayant recours à des pratiques d’installation et d’entretien d’espaces verts adaptés.
Le choix des haies
Des haies diversifiées, peu allergènes et peu productrices de déchets verts nécessitent peu d’entretien, résistent à la sècheresse et hébergent de nombreuses espèces.
Espèces à encourager : genévrier commun, orme, murier à papier, chêne vert, tilleul, hêtre, noyer, érable champêtre, châtaignier.
Evitez les végétaux :
- à forte production de pollen : les cyprès (très agressifs par leur quantité dans le sud de la France), l’aulne, le frêne, le saule, le bouleau, le noisetier.
- Et à forte production de déchets verts : cyprès, thuyas, graminées des pelouses.
Consultez le guide des plantations pour la prévention des allergies.
L’extension des zones de prairies fleuries
« Laissons pousser ! Préservons notre santé et la biodiversité »
Dans un coin du jardin, autour des arbres, en bordure de route, ces platebandes enherbées remplaceront joliment les pelouses difficiles d’entretien. Vous observerez très rapidement le développement de la biodiversité végétale et animale ! Et vous vous économiserez du temps et de la fatigue !
Exemples d’espèces réapparaissant : orchidées, insectes, …
L’éco-pâturage
Pensez aux multiples services rendus par les animaux !
Vous pouvez opter pour l’entretien des terrains et des pelouses par le pâturage d’animaux herbivores : vaches, moutons mais aussi chèvres, équidés ou cervidés (et même des lamas !).
De plus en plus de communes s’engagent dans cette démarche avec des prestataires locaux.
L’adoption de ces pratiques contribue à la réduction de l’utilisation des produits chimiques : c'est bénéfique pour l’environnement (air, eau, sol, biodiversité) et la santé.