73% des maires ont une bonne image des Agences régionales de santé, selon une enquête de l’institut IPSOS pour
le Collège des directeurs généraux d’ARS
A l’occasion du Salon des maires 2024, le Collège des DG des Agences régionales de santé (ARS) qui réunit l’ensemble des directrices et directeurs des ARS, a dévoilé les résultats de l’étude réalisée par l’institut IPSOS sur la perception par les maires de l’action des ARS.
Alors que les Agences régionales de santé sont les partenaires essentiels des maires dans la mise en œuvre des schémas de santé locaux et dans la construction et l’exécution des Plans régionaux de santé depuis maintenant bientôt 15 ans.
Le collège des DG d’ARS, instance représentative des directions des ARS, a souhaité recueillir leur opinion et identifier les défis à relever pour que les politiques de santé se déploient dans chaque territoire au plus près des besoins des Françaises et des Français.
Les principaux enseignements
Cette enquête menée par téléphone entre le 30 septembre et le 18 octobre auprès d’un échantillon raisonné de 250 maires dont 200 maires de communes de moins de 5 000 habitants, 50 de communes de plus de 5000 habitants de France métropolitaine révèle que :
- Les ARS bénéficient d’une bonne notoriété auprès des maires. La grande majorité d’entre eux (86%) déclarent les connaitre et savent ce que signifie l’acronyme. Une notoriété confirmée par une très bonne identification des missions des ARS par les élus.
- Les ARS disposent d’une bonne image auprès des élus. Ils saluent massivement l’utilité et le professionnalisme des ARS : 73% des maires ont une bonne image des ARS (7% ont « une très bonne image ») et reconnaissant l’utilité de leurs actions.
- Près de 6 maires sur 10 (58%) ont le sentiment que les ARS sont éloignées des communes et expriment le souhait que leurs agents multiplient leurs visites sur le terrain (78%) et aient plus d’interactions à l’échelle départementale (68%).
- Plus globalement, les maires expriment le besoin d’être appuyés dans leur fonction d’élu par les ARS : ils demandent davantage d’informations sur la réglementation et les obligations des élus en matière de politique publique (46%), et sollicitent des éléments de communication permettent d’améliorer l’acceptabilité des décisions en matière de santé (45%).
Des pistes d’amélioration à prendre en compte
Ces résultats confirment l’intérêt majeur des maires pour les questions de santé et leur reconnaissance de l’action des ARS sur le terrain, au niveau régional mais aussi par leurs délégations départementales, notamment pour faciliter l’implantation de professionnels de santé au plus près des besoins des citoyennes et citoyens.
Le Collège des DG d’ARS, en s’appuyant sur les résultats de cette étude, s’est engagé dans une démarche de simplification des procédures en lien avec le ministère de la Santé et de l’Accès aux soins.
« Répondre aux attentes des élus de terrain, mieux expliquer nos politiques publiques de santé, s’engager aux côtés des élus pour réduire les inégalités de santé par la prévention, par la facilitation de l’accès aux soins : partout sur le terrain, les agents des ARS sont engagés dans ce partenariat essentiel avec les maires. Dans cette étude, ils confirment leur souhait d’aller encore plus loin dans le partenariat, à partir d’une compréhension du territoire plutôt que d’expertises techniques ; il appartient aux ARS d’être au rendez-vous de cette attente », a commenté Denis ROBIN, président du collège des DG et Directeur général de l’ARS Île-de-France.
« L’animation territoriale fait partie de « l’ADN » des ARS, la gestion de la crise Covid 19 en a été le meilleur exemple, l’ARS a été en interaction constante avec les élus locaux, nous avons démontré nos capacités à travailler ensemble et à nous adapter.
Au quotidien, grâce à la mobilisation des directrices et des directeurs de nos délégations départementales et de tous les collaborateurs de l’Agence, nous nous attachons à proposer des réponses adaptées et des solutions aux maires qui nous sollicitent. Mais nous pouvons et nous devons encore faire mieux pour répondre à leurs attentes et agir collectivement pour la santé de tous « a indiqué Benoît Elleboode, Directeur général de l’ARS Nouvelle-Aquitaine.
Cette étude auprès des élus, financée par la direction de la communication du ministère de la Santé, vient confirmer qu’après bientôt 15 ans les ARS sont un outil et un instrument important pour les élus locaux dans leurs politiques locales de santé et de prévention.