Baromètre Santé Environnement

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Baromètre santé environnement

Un Baromètre santé environnement (BSE) a été réalisé afin de prendre en compte la demande sociétale dans les travaux d’élaboration du 3ème Plan Régional Santé Environnement (PRSE3).
C’est une initiative de l'Agence régionale de santé (ARS), de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) et du Conseil Régional de la région Nouvelle-Aquitaine.

La réalisation de l’enquête auprès d'un panel d'habitants de la région Nouvelle-Aquitaine

Des questions liés à la Santé environnementale ont été posées à 1 500 habitants de la région Nouvelle-Aquitaine, âgées de 18 à 75 ans. Les entretiens ont duré une vingtaine de minutes.

Outre leurs perceptions et leurs attentes en matière de santé et d’environnement, l’étude a permis de mesurer leurs connaissances et leurs comportements sur différentes thématiques associées (bruit, qualité des milieux, produits de consommations, risques émergents…).

L’étude, confiée à l’observatoire régional de la santé d’Aquitaine, confirme le degré d'intérêt élevé de la population pour les questions de santé environnementale, le bon niveau de partage des connaissances des risques concernant la plupart des agents environnementaux mais aussi des besoins d'information sur d'autres agents.

Elle met également en évidence des modifications des comportements de la population dans la vie de tous les jours.

Afin de mieux comprendre les rapports de la population aux problématiques de santé environnement, l’ARS a lancé une enquête entre le 24 juin et le 23 juillet 2020.

Les 702 réponses complètes issues de l’enquête régionale santé environnement lancée par l’ARS le 24 juin 2020 ont permis de faire avancer la recherche en liant santé environnement et sciences humaines et permettront de guider les prochaines actions de prévention du PRSE.

Voici quelques éléments de synthèse issus des résultats de cette enquête :

  • Cette enquête confirme que le lien entre santé et environnement est plutôt bien perçu par l’ensemble de la population. Pour autant, certains risques sont moins perçus que d’autres : pollens, bruit, moisissures.
  • Cette enquête montre également que nous percevons davantage le risque lorsqu’il est éloigné de nous : par exemple, la pollution de l’air intérieur est moins perçue que la pollution de l’air extérieur. On retrouve ce même biais avec la distance temporelle : bien que nous sommes déjà exposés à de nombreux risques environnementaux, nous avons tendance à minimiser les risques actuels pour davantage percevoir les risques à plus long terme.
  • La bonne nouvelle constatée à travers cette étude est que beaucoup de comportements favorables à la santé environnementale sont déjà adoptés et que la population se sent globalement capable d’agir dans ce sens.

Le nuage de mots ci-dessus représente la perception des 17 agents environnementaux proposés dans l’enquête, par les répondants. La taille des mots est représentative.

Les résultats complets de cette enquête sont disponibles ici :