Appel à projets 2024 - Création d’une équipe mobile santé précarité (EMSP) dans le territoire Béarn Soule au sein du département Pyrénées-Atlantiques (64)

Appel à projets / candidatures / manifestation d'intérêt
Médico-social

En cours

Le présent appel à projets vise à développer une offre d’une EMSP permettant ainsi un renforcement de l’offre de prise en charge médico-psycho-sociale dans le territoire Béarn Soule au sein du département Pyrénées-Atlantiques (64).

Chaque candidat doit répondre au présent AAP sur l’applicatif « démarches simplifiées », le candidat doit créer un compte utilisateur à partir du lien suivant :

Démarches simplifiées - Création d’une équipe mobile santé précarité (EMSP) dans le territoire Béarn Soule au sein du département Pyrénées-Atlantiques (64)

La stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté se décline en 5 engagements :

  1. l’égalité des chances dès les premiers pas pour rompre la reproduction de la pauvreté ;
  2. garantir au quotidien les droits fondamentaux des enfants ;
  3. un parcours de formation garanti pour tous les jeunes ;
  4. vers des droits sociaux plus accessibles, plus équitables et plus incitatifs à l’activité ;
  5. investir pour l’accompagnement de tous vers l’emploi.

Le Projet régional de santé (PRS) Nouvelle-Aquitaine 2018-2028 révisé, qui intègre le Programme régional d’accès à la prévention et aux soins (PRAPS) a pour objectif la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé.

La stratégie régionale d’accès à la santé des personnes en situation de précarité privilégie l’accès aux dispositifs de droit commun. Cependant, face aux risques de rupture dans les accompagnements de droit commun mobilisés pour le parcours de vie et de santé des personnes précaires, il est parfois nécessaire de recourir à des dispositifs spécifiques.

De plus, la crise sanitaire liée à la COVID-19 a confirmé la persistance voire l’aggravation de ces inégalités en santé à travers la surmortalité constatée dans certains territoires. Les facteurs sociaux de ces inégalités ont été mis en avant : logement, transport, nature de l’emploi, éducation à la santé.

Cette période a bouleversé les pratiques de l’accompagnement des personnes en situation de précarité. Elle a mis au premier plan l’obligation de protection individuelle et collective dans une visée de santé publique amenant les équipes à trouver des solutions exceptionnelles. Cette épidémie a souligné la pertinence comme l’efficience de la promotion de la santé alliant les approches : « d’aller-vers», de santé communautaire, de développement du pouvoir d’agir et de réduction des risques. Elle a également permis de renforcer la cohérence d’approches transversales et de coopération en acteurs de différents champs d’intervention (sanitaire, social, médico-social).

Ainsi, la pertinence des nouvelles modalités de prise en charge développées avec les Lits haltes soins santé (LHSS) introduites par le décret du 29 décembre 2020, avec les équipes mobiles santé précarité (EMSP), a été confortée par la crise sanitaire actuelle. Leur déploiement et leur financement dans le cadre de la mesure 27 du Ségur de la Santé, dédiée à la « la lutte contre les inégalités de santé », est une priorité.

Ces dispositifs reposent sur les valeurs communes suivantes :

  • L’inconditionnalité de l’accueil de la personne et ce quel que soit son statut administratif ;
  • Le respect absolu de la volonté de la personne et de sa liberté de choix
  • La confiance dans sa capacité de mobilisation ou d’acquisition de compétences
  • La reconnaissance et la valorisation de l’expérience de la personne notamment dans le domaine de sa santé
  • Le respect du secret professionnel, le respect de la confidentialité des données médicales et de la vie privée.

Cette modalité d’« aller vers », qui s’inscrit dans le cadre de La mesure 27 du « Ségur de la santé » visant à prévenir et à lutter contre les inégalités de santé en renforçant l’offre de soins à destination des publics précaires sur l’ensemble du territoire et en assurer un accès facilité, vise ainsi à renforcer :

  • L’équité en santé en favorisant le retour vers les dispositifs de droit commun ;
  • Le recours à la prévention et aux soins ; le non renoncement aux soins ;
  • L’autonomie et la capacité d’agir des personnes dans la prise en charge de leur santé;
  • La prise en compte, par les acteurs de la santé, des spécificités, potentialités et facteurs de vulnérabilité de ces publics
  • L’articulation des secteurs du sanitaire, le social et le médico-social afin d’apporter une réponse globale aux personnes accompagnées.