Selon les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé, les enfants et les adolescents souffrant d’un handicap devraient pratiquer au moins 60 minutes par jour en moyenne d’activité physique essentiellement aérobie d’intensité modérée à soutenue, et ce tout au long de la semaine. De plus, des activités aérobies d’intensité soutenue, ainsi que des activités qui renforcent le système musculaire et l’état osseux, devraient être intégrées au moins trois fois par semaine.
Pourtant, selon une enquête de la DGCS/DS de 2018, portant sur la pratique des activités physiques et sportives (APS) dans les établissements et services médico-sociaux accueillant des personnes en situation de handicap, 25 % des enfants et adolescents en établissement pratiqueraient des APS, pour une durée variant le plus souvent de 1 à 2 heures par semaine.
Dans ce contexte, la loi n° 2022-296 du 2 mars 2022 visant à démocratiser le sport en France souhaite développer la pratique sportive pour le plus grand nombre, en y intégrant notamment cette pratique parmi les missions d’intérêt général des établissements et services médico-sociaux (ESMS), et introduit la désignation d’un référent APS au sein de l’ensemble des établissements sociaux et médico-sociaux.
Aussi, une instruction interministérielle du 29 février 2024 vient préciser les missions des ARS pour le développement de la pratique d’APS au sein des ESMS.
Cet appel à projets s’inscrit dans ce cadre et vise à :
- Diversifier et/ou développer l’offre de pratique d’APS proposées aux enfants, jeunes et jeunes adultes accueillis en EMS afin notamment d’accompagner le déploiement des 30 minutes d’activités physiques quotidiennes.
- Créer des programmes de sensibilisation aux comportements de santé par l’activité physique en direction des enfants, jeunes et jeunes adultes accueillis en EMS mais aussi des professionnels, des familles et des aidants.
- Favoriser les liens et la participation sociale par la pratique d’APS en mettant en place des projets inter-structures pour multiplier les possibilités de passerelles et d’échanges, et en lien avec la cité.
- Simplifier l’accès à des offres de pratiques d’APS et l’orientation vers des acteurs locaux à proximité de l’établissement.
- Offrir des opportunités de pratiques inclusives.
- Structurer le déploiement des référents APS au sein des EMS par la mise en place de formations et la mise en place de communautés de partage de bonnes pratiques inter-établissements au niveau du territoire.