Services de partage et d’échange d’imagerie médicale : la place déterminante et structurante de l’imagerie médicale dans le parcours de soins des patients

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Le projet « Krypton », regroupe un ensemble de services d’imagerie régionaux permettant aux professionnels de santé l'échange et le partage d’examens d’imagerie, de façon rapide, simple et sécurisé pour faciliter la prise en charge et éviter la redondance d’examens d’imagerie en région.

L’objectif de Krypton est de faciliter le partage de l’imagerie médicale entre professionnels de santé et d’améliorer la qualité et l’égalité d’accès aux soins pour les patients. Le patient bénéficie lui aussi d’accès à ses examens d’imagerie.

Le projet Krypton prévoit le déploiement des services numériques suivants :

  • Les échanges et partages d’examens d’imagerie médicale afin de répondre aux besoins de mise en place des nouvelles organisations de travail inter-professionnels et inter-établissements dans le parcours de santé du patient ;
  • Le suivi de la dosimétrie, à deux titres :
    • l’exhaustivité et la fiabilité du suivi dosimétrique (historique dosimétrique) des patients pris en charge en région et l’accès à cette information au plus grand nombre ;
    • la mise à disposition, aux établissements de santé producteurs d’images, des outils d’analyse des pratiques quotidiennes sur le versant dosimétrie et qualité image (optimisation des protocoles d’acquisition, gestion des surexpositions).
  • La téléradiologie pour la consultation et l'interprétation d'images médicales à distance ;
  • La recherche pour l’extraction de données anonymisées ;
  • Le dépôt de demandes d’examens dématérialisées par les professionnels de santé demandeurs ;
  • Des services techniques de type PACS, stockage et archivage, post-traitement avancé.

Plusieurs de ces services sont d’ores et déjà opérationnels, à savoir : les services « techniques », certains services « échange et partage » ainsi que le service « téléradiologie ». Le service pour le « suivi de la dosimétrie » sera opérationnel en 2020. Les services « recherche » et « dépose » de demandes le seront dans un second temps.

Pour la déclinaison opérationnelle du projet, l’ARS s’appuie sur le Groupement d’Intérêt Public E-santé en action (GIP ESEA).