Il leur suffit de remplir et signer le formulaire, en ligne, sur www.vaccination-hpv-nouvelleaquitaine.fr ou via le lien adressé directement par les collèges.
Depuis la réouverture de la plateforme le 20 janvier 2025, trois départements (les Deux-Sèvres, la Haute-Vienne et la Charente) enregistrent une progression par rapport à l’année dernière en termes d’accords d’autorisation à la vaccination HPV.
900 autorisations de vaccination enregistrées depuis la réouverture de la plateforme le 20 janvier 2025
À date et depuis la réouverture de la plateforme, 900 autorisations de vaccination ont été enregistrées en Nouvelle-Aquitaine.
Depuis la réouverture de la plateforme le 20 janvier, parmi les établissements scolaires de la région (collèges publics, privés et EREA), 181 ont atteint l’objectif : 25 % des parents ontt donné leur accord pour que leur enfant en classe de 5ème se fasse vacciner contre les HPV.
Les parents d’élèves de 5ème ont jusqu’au 10 mars pour compléter et signer l’autorisation de vaccination HPV
Depuis le 20 janvier, la plateforme de recueil des autorisations pour la vaccination des collégiens de 5ème est de nouveau accessible. Les parents d’élèves de 5ème, qui n’ont pas encore donné leur autorisation pour faire vacciner leur enfant, peuvent se rendre sur la plateforme sécurisée qui reste accessible pendant les vacances scolaires de février et jusqu’au 10 mars 2025.
Cette démarche est nécessaire pour que l’enfant soit vacciné au collège. Elle implique l’accord des deux parents.
La plateforme de recueil des autorisations est accessible depuis le site internet HPV www.vaccination-hpv-nouvelleaquitaine.fr ou via un lien envoyé par e-mail par le collège, invitant les parents à donner leur accord (via les applications scolaires telles que Pronote ou Ecoledirecte).
Les parents qui le souhaitent peuvent également donner leur accord en remplissant un formulaire d’autorisation papier, disponible dans l’établissement scolaire de leur enfant et auprès de l’infirmière scolaire, qui pourra les accompagner dans cette démarche.
Une nouvelle chance pour les élèves de 5ème en Nouvelle-Aquitaine de se faire vacciner contre les HPV
Les équipes des centres de vaccination de la région ont réalisé une première campagne de vaccination contre les HPV dans les collèges à la fin de l’année 2024, administrant la première dose aux élèves de 5ème.
Mais, pour garantir une protection efficace contre ces virus, deux doses sont nécessaires.
C’est pourquoi, au printemps 2025, les 22 centres de vaccination missionnés dans la région interviendront à nouveau dans les collèges pour administrer les secondes doses.
Cette étape offre une nouvelle opportunité pour les parents qui n’avaient pas encore donné leur autorisation de faire vacciner leurs enfants d’engager la démarche .
Une seconde dose sera ensuite proposée ultérieurement, soit en classe de 4? au cours de l’année scolaire 2025/2026, soit, pour les parents qui le souhaitent, en ville auprès de leur médecin traitant, d’un pharmacien ou d’une sage-femme.
Les parents souhaitant s'informer peuvent se rendre sur le site www.vaccination-hpv-nouvelleaquitaine.fr. Ils y trouveront de nombreuses vidéos et, notamment, un reportage réalisé lors d’une séance de vaccination au collège Bourran de Mérignac, avec des témoignages d’élèves. Ils ont également la possibilité de poser des questions à des experts de la vaccination, par l’intermédiaire d’un formulaire, avec une réponse rapide assurée.
Pourquoi la vaccination au collège est-elle une chance ?
Pour les enfants :
Elle protège dès aujourd’hui contre de nombreux cancers qui peuvent survenir à l’âge adulte, chez les femmes comme chez les hommes. Le collège est le moment idéal pour effectuer cette vaccination, qui ne nécessite que deux doses avant 14 ans, contre trois doses entre 15 et 19 ans. La réponse immunitaire est optimale à cet âge, offrant une protection maximale.
Pour les parents :
Offrir cette vaccination, c’est protéger son enfant contre un virus qu’il rencontrera probablement au cours de sa vie (8 personnes sur 10 sont exposées aux HPV), notamment lors des premiers contacts intimes. Cette campagne au collège est gratuite et entièrement prise en charge, sans avance de frais ni nécessité d’avoir une mutuelle.
Pour la santé de tous :
De nombreux pays ayant mis en place la vaccination scolaire ont observé une nette augmentation des couvertures vaccinales. Cela a permis de réduire significativement la circulation des HPV et, à terme, l’incidence des cancers associés.
Deux vecteurs essentiels de prévention des papillomavirus : la vaccination et le dépistage
Cette vaccination vise à protéger les enfants d’une infection par les virus HPV. Ces virus sont très contagieux et se transmettent par l'intermédiaire des muqueuses ou de la peau lors de contacts intimes, avec ou sans pénétration. La contamination a généralement lieu au tout début de la vie sexuelle, le préservatif n'est pas efficace contre ces virus.
Ces virus sont à l’origine chaque année de 6 300 cancers (col de l’utérus, ORL, anus, pénis, …), mais aussi de
30 000 lésions précancéreuses dont les traitements peuvent avoir des conséquences obstétricales (prématurité …) et de 100 000 verrues anogénitales. 25 % des cancers induits par les HPV surviennent chez les hommes.
Le dépistage du cancer du col de l’utérus reste très important et sauve tous les ans de nombreuses vies, en permettant de détecter et de traiter des lésions à un stade précoce. Ce dépistage concerne toutes les femmes à partir de 25 ans, vaccinées ou non. Ce cancer ne représente que la moitié des cancers induits par les HPV. Il n’existe pas, à ce jour, de dépistage systématique pour les cancers ORL et les autres localisations.
La vaccination et le dépistage sont donc complémentaires et essentiels pour protéger la population et prévenir les nombreux cancers induits par les HPV :
- La vaccination, pour éviter l’infection, au collège au chez un professionnel de santé,
- Le dépistage, pour diagnostiquer l’infection, permettre un traitement précoce et limiter les conséquences.
Pour vous informer :
