Chaîne de personnes de tout âge dont les premiers ne sont pas vaccinés et parmi lesquelles le virus circule. Puis on voit que que dans les personnes suivantes le virus ne circule plus car elles sont vaccinées.
Comment ça marche ?
Les vaccins fonctionnent en stimulant le système immunitaire pour qu'ils reconnaissent et combattent les agents pathogènes, tels que les virus ou les bactéries, responsables des maladies. Ce faisant, ils réduisent la gravité de l’infection, ou la bloque. Les vaccins offrent une protection à long terme et sont la parfaite illustration de l’adage « Mieux vaut prévenir que guérir ».
Par ailleurs, en prévenant l'infection, les vaccins limitent également la propagation des maladies infectieuses. En effet, lorsqu'une proportion suffisamment élevée de la population est vaccinée, c’est-à-dire une couverture vaccinale suffisante (objectif 95% de la population vaccinée selon l’Organisation mondiale de la Santé) cela crée une immunité collective limitant la circulation des maladies et assurant la protection de ceux qui ne peuvent pas être vaccinés,.
Ainsi, il est important de maintenir cette couverture vaccinale en veillant chacun à rester à jour des ses vaccinations, et ce tout au long de sa vie. En cas de rappel oublié, il suffit de prendre rendez-vous avec un professionnel de santé pour reprendre la vaccination là où elle s’est arrêtée.
Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes !
Un tableau qui montre le nombre de cas de chaque maladie en France avant et après l'arrivée du vaccin correspondant. A chaque fois le nombre est divisé par 100 voir par 1000.
Maladies graves, cancers, etc... La vaccination, c'est chaque année des millions de vie sauvées !
Grâce à elle, des maladies deviennent rares ou même disparaissent.
Jauge pointant plusieurs niveaux illustrant la participation de la vaccination dans l'augmentation de l'espérance de vie.
LE SAVIEZ-VOUS ? Avec l'accès à l'eau potable, la vaccination a fait nettement progresser notre espérance de vie.
Illustration des professionnels de santé pouvant réaliser la vaccination.
Où se faire vacciner ?
Aujourd'hui c'est encore plus simple de se faire vacciner ! En plus, de votre médecin et de votre sage-femme, votre pharmacien, votre infirmier peuvent prescrire et réaliser les vaccinations pour les personnes de 11 ans et plus.
Trouver le site le plus proche de chez vous : Page d'accueil | Santé.fr
LE SAVIEZ-VOUS ?
- Il existe des centres de vaccination dans toute la région qui réalisent des vaccinations gratuitement.
- Une vaccination contre les papillomavirus est proposée au collège pour tous les élèves de 5ème. Pratique, les 2 doses sont réalisées au cours de l'année scolaire.
Quelles vaccinations à quel âge ?
Le calendrier vaccinal, aussi appelé calendrier des vaccinations, recense l'ensemble des vaccins à réaliser selon deux critères :
- l'âge : du nourrisson à la personne âgée
- les particularités de chacun : personnes atteintes de maladies chroniques, femmes enceintes, professions à risque, etc.
Chaque année, de nouvelles recommandations peuvent être prises en compte, afin de protéger au mieux la population. Le ministère chargé de la santé publie ce calendrier des vaccins à l'occasion de la SEV, après avis de la Haute autorité de santé. Cette année, la recommandation de vaccination COVID-19 a été ajoutée pour les personnes de plus de 65 ans.
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des recommandations et obligations vaccinales :
Calendrier des vaccination 2024 :
Ce calendrier reprend l'ensemble des vaccinations recommandées et obligatoires en France, pour les personnes, à tout âge de la vie.
Les vaccins obligatoires pour les nourrissons sont les vaccins suivants :
- DTP, coqueluche, Hib, Hépatite B, pneumocoque : ces 5 vaccins doivent être réalisés avec une injection à 2 mois, puis 4 mois et 11 mois.
- Le ROR (rougeole, oreillons, rubéole) doit être réalisé à 12 mois puis une 2e dose entre 16 et 18 mois.
- Le méningocoque C doit être réalisé avec une 1e dose à 5 mois puis une 2e à 12 mois.
Les vaccins recommandés pour les nourrissons sont les suivants :
- BCG : une injection à un mois
- Rotavirus : une injection à 2 mois, puis 3 mois
- Méningocoque B : une injection à 3 mois, 5 mois puis 12 mois
- HPV : 2 doses entre 11 et 14 ans, avec un intervalle de 5 mois
Un rappel du DTP doit être réalisé à 6 ans, 11-13 ans, 25 ans, 45 ans puis à partir de 65 ans, tous les 10 ans.
Un rappel de la coqueluche doit être réalisé à 6 ans, 11-13 ans et 25 ans.
Pour les adultes de plus de 65 ans, les vaccins ci-dessous sont fortement recommandés :
- Grippe : tous les ans
- COVID-19 : tous les ans
- Zona
Ce calendrier reprend l'ensemble des vaccinations recommandées et obligatoires en France, pour les personnes, à tout âge de la vie.
Les vaccins obligatoires pour les nourrissons sont les vaccins suivants :
- DTP, coqueluche, Hib, Hépatite B, pneumocoque : ces 5 vaccins doivent être réalisés avec une injection à 2 mois, puis 4 mois et 11 mois.
- Le ROR (rougeole, oreillons, rubéole) doit être réalisé à 12 mois puis une 2e dose entre 16 et 18 mois.
- Le méningocoque C doit être réalisé avec une 1e dose à 5 mois puis une 2e à 12 mois.
Les vaccins recommandés pour les nourrissons sont les suivants :
- BCG : une injection à un mois
- Rotavirus : une injection à 2 mois, puis 3 mois
- Méningocoque B : une injection à 3 mois, 5 mois puis 12 mois
- HPV : 2 doses entre 11 et 14 ans, avec un intervalle de 5 mois
Un rappel du DTP doit être réalisé à 6 ans, 11-13 ans, 25 ans, 45 ans puis à partir de 65 ans, tous les 10 ans.
Un rappel de la coqueluche doit être réalisé à 6 ans, 11-13 ans et 25 ans.
Pour les adultes de plus de 65 ans, les vaccins ci-dessous sont fortement recommandés :
- Grippe : tous les ans
- COVID-19 : tous les ans
- Zona
Du 22 au 28 Avril 2024, c'est la Semaine européenne de la vaccination
La Semaine européenne de la vaccination (SEV) a été créée en 2005 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle se déroule aujourd’hui dans près de 200 pays dans le monde.
La SEV est un temps fort de communication et d’actions en direction du public et des professionnels de santé pour mieux faire connaître les enjeux de la vaccination.
Les acteurs de la vaccination se mobilisent pour parler et agir pour la vaccination. De nombreux événements sont organisés sur le territoire et vous pouvez les découvrir dans le document en lien ci-dessous :
Les réponses à vos questions
Beaucoup d'informations circulent sur la vaccination, ci-dessous on répond aux plus courantes !
Efficacité des vaccins
Il vaut mieux être vacciné que d’attraper la maladie ! La vaccination protège de maladies graves qui présentent un risque trop important pour laisser faire son système immunitaire.
Les vaccins agissent sur le système immunitaire au même titre que l’infection naturelle, mais ils ne provoquent pas la maladie. Elle permet d’éviter les risques, les complications et les séquelles de la maladie et de protéger son entourage en évitant la transmission. Pour certaines maladies, la vaccination est la seule protection.
Se faire vacciner c’est également protéger les autres car on limite la circulation du virus contribuant à protéger les personnes fragiles qui ne peuvent pas être vaccinées.
En France, nous avons la chance d’avoir accès à la vaccination et grâce à elle, des maladies ont disparu.
Mais ce n'est pas parce qu'on ne les voit pas qu'elles ne continuent pas à circuler ailleurs dans le monde. Avec l’augmentation des voyages et des déplacements, il est primordial de maintenir une bonne couverture vaccinale pour éviter un retour de ces maladies.
C’est actuellement la situation que nous vivons, avec une recrudescence de cas de rougeole due une couverture vaccinale insuffisante.
Il peut arriver de tomber malade tout en étant vacciné. Cela dépend de la nature vaccin et des personnes.
Certains vaccins ont une efficacité proche de 100%. Pour d’autres, l’efficacité peut être incomplète, limitant tout de même le risque de formes graves et permettant au corps de réagir plus vite face à l'infection.
D'autres vaccins encore vont nécessiter des rappels tout au long de la vie afin de maintenir un bon niveau de protection.
Femme enceinte et enfants
La grossesse n’est pas une contre-indication à la vaccination. La vaccination permet de protéger la femme enceinte et son enfant de maladies et complications potentiellement graves. Très peu de vaccins sont contre-indiqués ou déconseillés. La vaccination concerne directement la future mère, qu’elle ait un projet de grossesse ou qu’elle soit déjà enceinte, mais également son entourage, afin qu’elle-même et son enfant puissent bénéficier d’une meilleure protection.
Une maman vaccinée va également transmettre à son enfant les défenses nécessaires grâce aux anticorps, lui permettant ainsi de lutter contre ces maladies dès sa naissance et dans l’attente de sa propre vaccination.
Dans le cas d’un projet de grossesse, il est conseillé de faire un point avec un professionnel de santé afin de mettre à jour ses vaccins et de réaliser les vaccinations qui ne pourront pas être faites pendant la grossesse.
L’administration de plusieurs vaccins en même temps n’a aucun effet néfaste sur le système immunitaire de l’enfant. Au quotidien, notre système immunitaire est confronté à des milliers d’antigènes. Et un rhume banal ou une affection de la gorge expose l’enfant à un nombre d’antigènes beaucoup plus importants que les vaccins.
L’administration de plusieurs vaccins en une seule fois comporte, en outre, des avantages : elle limite le nombre de consultations et de piqûres et permet ainsi aux enfants de recevoir les vaccinations suffisamment tôt avant d’être exposés aux différentes maladies.
Effets indésirables graves
En 1998, une étude anglaise truquée avait fait craindre un lien possible entre le vaccin ROR et le développement de l’autisme.
En 2010, le General Council anglais a publié un rapport dénonçant ces méthodes de recherche non-éthiques et des résultats falsifiés.
Depuis d’autres études portant sur un nombre très important de patients vaccinés ont confirmé qu’il n’y avait aucun lien entre le vaccin ROR et l’autisme.
Concernant la sclérose en plaques, onze études internationales n’ont pas établi de lien avec le vaccin de l’hépatite B. Des doutes sont nés car les premiers symptômes de la sclérose en plaques apparaissent généralement lorsqu’on est jeune adulte, au même âge que cette vaccination: il s’agit en fait d’une coïncidence temporelle.
Aspects pratiques
Si vous avez manqué des rappels, il n’est pas nécessaire de repartir de zéro, vous pouvez reprendre là où vous vous étiez arrêté : c’est le principe de « rattrapage vaccinal ».
Si vous avez égaré votre carnet de vaccination, le plus simple est de vous rapprocher de votre médecin ou d’un autre professionnel de santé afin de faire le point. Vous trouverez également de l’aide sur Mesvaccins.net et vous pourrez créer un carnet de vaccination numérique.
La vaccination ne concerne pas uniquement les enfants et les adolescents, il faut faire des rappels ou compléter par de nouveaux vaccins tout au long de sa vie.
De plus, certaines maladies deviennent beaucoup plus dangereuses avec l’âge, c’est le cas de la grippe ou de la covid par exemple, contre lesquelles la vaccination annuelle est recommandée chez les 65 ans et plus, les personnes immunodéprimées et les femmes enceintes.
Pour plus d’informations voir le calendrier des vaccinations ci-dessous :
La vaccination au cours de la vie | Vaccination Info Service (vaccination-info-service.fr)
Obligation vaccinale
Jusqu’en janvier 2018, seul le vaccin DTP contre la diphtérie, le tétanos et poliomyélite était obligatoire en France. Face au retour de certaines maladies et afin de garantir une couverture vaccinale suffisante pour empêcher leur propagation, 8 autres vaccins sont devenus obligatoires (coqueluche, haemophilus influenzae e type B, hépatite B, pneumocoque, ménincoque C, rougeole, oreillons, rubéole) pour les enfants nés à compter de janvier 2018.
Pour les autres enfants, les adultes et les personne âgées même sans obligation, les vaccinations sont indispensables.
Les vaccins ne servent pas qu’à se protéger des virus. Certains vaccins, par exemple celui contre le tétanos, protège de bactéries présentes en permanence dans l’environnement.
Notons que certains virus, tels que le papillomavirus humain (HPV), peuvent être à l’origine de cancers chez l’homme et la femme.
Dans ces cas-là, le vaccin constitue finalement une protection contre certains cancers.
Il n’y a aucune différence en termes d’efficacité, de sécurité et de qualité entre les vaccins recommandés et les vaccins obligatoires.
Les vaccins recommandés sont tout aussi importants à faire que ceux qui sont obligatoires. Cette distinction est liée à l’histoire des épidémies et de la vaccination en France.
Face à une couverture vaccinale insuffisante pour certaines maladies et à la réapparition d’épidémies, des vaccins recommandés redeviennent obligatoires.
Composition des vaccins
Les vaccins sont composés de fragments de microbes appelées « antigènes vaccinaux », qui sont issus de bactéries ou de virus. Il s’agit de produire un antigène capable de stimuler la production d’anticorps par notre système immunitaire. L’antigène est combiné à un adjuvant pour augmenter l’efficacité du vaccin. Des conservateurs peuvent également être utilisés pour éviter que le vaccin soit contaminé par des microbes une fois le flacon ouvert. Enfin des stabilisateurs, tels que du lactose, peuvent être utilisés pour maintenir la qualité du vaccin tout au long de sa durée de conservation.
Que contiennent les vaccins ? | Vaccination Info Service (vaccination-info-service.fr)
L’aluminium est un adjuvant qui permet de « booster » la réponse immunitaire et donc d’assurer l’efficacité du vaccin. Il est utilisé dans le monde entier depuis 90 ans. Un recul d’utilisation est largement suffisant, avec des centaines de millions de doses injectées depuis et pour lesquelles, il n’a jamais été démontré qu’il pouvait être associé à des maladies particulières.
La quantité d’aluminium contenue dans une dose de vaccin est de 0,3 à 0,8 mg, ce qui est négligeable au regard des teneurs contenues dans l’alimentation, notamment dans le lait maternel ou artificiel. A titre de comparaison, deux carrés de chocolat contiennent déjà 0,4 mg d’aluminium.
Sécurité des vaccins
Les vaccins font l’objet d’études cliniques avant d’être autorisés par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
Une fois l’approbation reçue, les industriels fabriquant les vaccins s’assurent de la qualité, l’efficacité et la qualité du vaccin tout au long du processus de fabrication.
Les potentiels effets indésirables de la vaccination sont surveillés par les instances européennes de pharmacovigilance et les services de pharmacovigilance des laboratoires.
La balance bénéfices/risques est la comparaison du risque d'un traitement avec ses bénéfices pour la santé.
Dans le cadre d’un vaccin, c’est le risque de développer une maladie grave en n’étant pas vacciné opposé au risque de développer une effet indésirable grave lié à la vaccination.
Chaque année dans le monde ce sont plusieurs centaines de millions de personnes qui se font vacciner. Leur expérience démontre que la balance bénéfices/risques penche très fortement en faveur de la vaccination.
